𝙿𝚘𝚞𝚛 𝚜𝚊 𝚌𝚑𝚛𝚘𝚗𝚒𝚚𝚞𝚎 “𝙿𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝙾𝚜𝚎𝚛 𝚕’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘?”, 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎, 𝙶𝚎́𝚗𝚎́𝚝𝚒𝚚𝚞’𝙰𝚗𝚐𝚕𝚘 𝚎𝚜𝚝 𝚊𝚕𝚕𝚎́ 𝚊̀ 𝚕𝚊 𝚛𝚎𝚗𝚌𝚘𝚗𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝙼𝙸𝙲𝙷𝙴𝙻 𝙶𝙰𝚂𝙿𝙰𝚁𝙳 - 𝙰𝚗𝚌𝚒𝚎𝚗 𝚓𝚞𝚐𝚎 𝚛𝚎́𝚏𝚎́𝚛𝚎𝚗𝚝 𝚍𝚞 𝚂𝚝𝚞𝚍 𝙱𝚘𝚘𝚔 𝚜𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚏𝚛𝚊𝚗𝚌̧𝚊𝚒𝚜, 𝙼𝚒𝚌𝚑𝚎𝚕 𝙶𝚊𝚜𝚙𝚊𝚛𝚍 𝚛𝚎𝚝𝚛𝚊𝚌𝚎, 𝚊𝚞 𝚝𝚛𝚊𝚟𝚎𝚛𝚜 𝚍𝚎 𝚜𝚘𝚗 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎, 𝚜𝚘𝚗 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚕'𝚊𝚗𝚐𝚕𝚘
Ma passion pour l'anglo-arabe est née de deux façons. Par l’élevage et par les sensations équestres. Enfant, mon père était marchand de chevaux et nous achetions toujours des juments en Saône-et-Loire car ils avaient beaucoup de juments de sang contrairement à la normandie à la même époque. Nous avons eu un anglo que nous avons croisé avec les juments, il avait des allures magnifiques et à très bien croisé. Puis, à mes seize ans, j'ai gagné lors d'une finale à Vittel, un stage au Haras du Pin, à l’école des lads. Durant ce stage j'ai monté trois anglo-arabes différents par jour. Le dernier jour, notre instructeur, nous a emmené sur le cross du Haras. Nous passions les clôtures, les bosses, les champs de courses ; les anglo-arabes étaient extraordinaires. Ils étaient malins, très agiles et sautaient tout.
Plus tard, je suis devenu marchand de chevaux, à cette époque, je pense que j'étais le marchand qui achetait le plus d'anglos. Toute la vie de la famille Gaspard a tourné autour de l'anglo.
Enfin, par mes fonctions en tant que juge, à Pompadour notamment, j'ai beaucoup jugé les aptitudes sur le cross. Chez les anglos il y a une chose qui me marquait toujours c'est leur sensibilité et leur réactivité. Ils étaient très beaux visuellement et plein de sang. S'il y en a bien un qui n'a plus besoin d'être convaincu par l'anglo c'est bien moi !